La Légende des Mers


 
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Rajasa - Hisutsu Sheiji

Hisutsu Sheiji
Hisutsu Sheiji
Date d'inscription : 09/09/2013
Messages : 19
Age : 32
MessageSujet: Rajasa - Hisutsu Sheiji Rajasa - Hisutsu Sheiji EmptyVen 20 Sep - 21:14

HISUTSU SHEIJI



« Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.
»



Personnage
Surnom : Inki
Race : Rajasa (Shi-an)
Voie mystique : Conjuration
Occupation : Aventurier
Taille : 160 cm
Poids : 66 kg
Capacité(s) raciale(s) : Sang de démon, Vision éthérée
Famille : Parents décédés

Joueur
Age : 27 ans
Localisation : Montréal, Canada
Pourquoi ce forum ? : C’est le mien
Comment avez-vous connu ce forum ? : Idem
Suggestion(s) : -
Autre chose ? : Compte joueur de l’Érudit




Description physique


Un ombre qui se glisse, insidieuse, perfide… tel est le regard de cet homme que certains préfèreraient qualifier de démon. Noirs sont ses yeux sombres dont la sclère noire ne peut laisser indifférent. Perçants comme des aiguilles, ses iris d’un gris argenté légèrement brillant rappellent la pleine lune scintillant sur les flots de Samudra, bercée par une nuit noire. S’ils savent être froids, les yeux de Sheiji sont pourtant expressifs, son iris changeant légèrement de teinte et de taille selon ses émotions et ses longs cils épais battent parfaitement le rythme de celles-ci. Noirs sont ses cheveux tels les plumes d’un corbeau en pleine nuit. Leur longueur peu commune les laisse souvent voguer dans le vent, cachant les traits du visage d’albâtre du jeune homme. Malgré ces traits sombres et son air généralement distant, hautain, la peau blanche de Sheiji rappelle celle des mythiques Easÿels, pourtant son sang ne s’est jamais mêlé à celui du peuple des cieux. Cette peau si blanche qu’elle en est transparente laisse entrevoir les veines bleutées du Rajasa, notamment sur son visage, ses avant-bras et ses mains qui se terminent avec de longs doigts griffus.

Malgré ces caractéristiques que plusieurs Rajasa trouveraient repoussantes, il n’est pas moins l’un des leurs. Sa taille en témoigne, car Sheiji ne fait pas plus de cent-soixante centimètres, même s’il en parait bien plus lorsque sa colère bouille. Sa petite taille n’équivaut pas à un physique délicat. Si certain oseraient décrire certains traits de son visage ainsi (dont sa forme), la délicatesse est très rare chez cet homme. Même petit, ce Rajasa est imposant par une carrure solide et une musculature découpée qui rappelle des années de travail ou d’entraînement intensif.

Sheiji aime les belles choses. Il est rarement vu dans un kimono de soie fine ou de coton durable pour les combats, et ses cheveux sont souvent parés de breloques et de bijoux. De la même façon, il porte toujours à son cou un pendentif en forme de goutte rouge, souvent comparé à une goutte de sang. Ces petits artifices sont des luxes bien rares pour cet homme dont on entend rarement la voix rauque.

Description psychologique
La personnalité brutale et naïve de ce jeune homme est toute de contraste, comme son physique à la fois raffiné et inquiétant. La violence et l’abandon étant tels des parents distants pour lui, il est devenu un homme qui n’arrive pas toujours à gérer ses problèmes. Très près de ses émotions, Sheiji explose de colère comme il accepte de pleurer, ou éclate de rire. On ne lui a pas enseigné la honte de ce qu’il est : très fier, il connait ses forces et refuse d’admettre ses faiblesses. Si pour lui il n’y a ni noir ni blanc, il est malheureux de constater qu’il répond à presque tout par la violence physique ou verbale, sans réfléchir. Égoïste notamment de l’attention des gens, il est excessivement possessif. Tous ces défauts pourraient faire de Sheiji un homme incroyablement désagréable à côtoyer, et c’est ce que doivent penser bien des gens, pourtant ceux qui restent apprennent à voir le revers doux de cet être amer.

Entré à l’âge adulte sans véritable éducation sociale ou scolaire, Sheiji est un homme d’une naïveté à toute épreuve. Émerveillé par les petites choses de la vie, il y a beaucoup de choses qu’il n’a pas vues ou apprises, ce qui le rend excessivement curieux et engageant. Sans timidité, le Rajasa pose toutes les questions dont il a envie sans détour, tout comme il pourra exposer une opinion (parfois forgée trop rapidement) sans l’embellir. Dévoué envers ceux qu’il choisit comme les siens, il est d’une grande loyauté et sera prêt à tout abandonner pour les aider. Le caractère contrasté de Sheiji le rend parfois difficile d’approche et il lui arrive d’éloigner les gens sans même le vouloir. C’est sans malice qu’il s’exprime et la manipulation ne fait pas partie des choses qu’il comprend, il lui arrive donc de se faire mener par le bout du nez, mais gare à celui qui se fait prendre à ce petit jeu, car sa colère est sans pareil.

Il inspire aussi la peur de par son moyen principal de subsistance : se nourrir de l’énergie vitale des gens. Pour sustenter son corps, il mange comme tous et chacun, mais s’il ne se nourrit pas de la force vitale et des émotions de quelque personne que ce soit, il risque de s’épuiser et de périr. Cela l’incite parfois à considérer les gens d’un œil inhumain et renforce les barrières créées autour de ce mystérieux Rajasa.

Histoire
Plusieurs philosophes débattent encore à ce jour de la raison d’être de l’Homme, mais n’est-ce pas là une question rhétorique? Chaque homme décide de sa finalité : pour certains, il s’agit de l’argent, pour d’autres, de l’amour. Pour Hisutsu Kou, l’ordre était sa raison d’être. Puissant, ce Rajasa sût bien s’entourer pour arriver à ses fins. Père de famille, vif stratège et important militaire, il était peut-être ce à quoi aspiraient plusieurs de ses congénères, pourtant, bien peu se doutaient de sa double vie.

Il se maria jeune et la femme que lui avait choisi son père lui donna au fil des années suivantes cinq enfants : quatre filles et un garçon. Il ne semblait y avoir dans cette famille rien d’étrange, du moins en surface. Lors de ses campagnes militaires afin de bâtir le Grand Empire de l’Éternel, Hisutsu était quête. Les volontés de l’armée rajasa ne faisait que coïncider avec ses intérêts personnels et sa quête le mena de village en village à la recherche de la perle rare. C’est en le village de Tzi-an qu’il trouva enfin ce qu’il cherchait. Le massacre des habitants du village prit moins de temps qu’il ne l’eut d’abord cru : une poignée de rebelles se battant pour défendre ce village où ils abritaient des déserteurs. Ils furent rapidement écrasés par une escouade plus expérimentée bien que moins nombreuse. Quelques dizaines d’hommes s’affrontant sans merci, pourtant le village fut rapidement mis à feu et à sang, alors que les hommes d’Hisutsu recherchaient les derniers déserteurs. Le regard sombre du stratège ne recherchait pas ceux ayant fuis l’armée… non, son intuition l’avait mené à cet endroit et il savait qu’il y avait ici cette perle rare qu’il cherchait. Il lui fallut passer le village deux ou trois fois avant de ne la trouver, puis il la vit enfin.

C’était une jeune femme, pas tout à fait adulte encore, avec de longs cheveux d’un noir dénué de tout reflet. Son nez légèrement retroussé et ses yeux de la couleur de la lame d’Hisutsu trahissaient des origines diluées, pourtant il y voyait là la femme parfaite. Il s’en approcha et lui fit relever le menton pour qu’il puisse sonder ses grands yeux, puis d’un sourire mystérieux, il se pencha pour cueillir la fleur rare qui deviendrait son unique concubine.

Longtemps, la jeune étrangère gémit et exigea de partir, mais seule dans la grande maison secondaire d’Hisutsu Kou, elle n’eut que de temps pour elle-même. La garde était suffisamment discrète pour la laisser à elle-même, mais suffisamment présente pour l’enfermer dans cette maison qu’elle détesterait longtemps. Elle repensait souvent à son village et à ses habitants, se souvenant comment elle était exclue des siens, pourtant ici… on s’occupait d’elle, de temps à autres, et elle ne manquait de rien. Les visites de son amant désignées étaient rares, mais chaque fois il ramenait à sa captive de quoi se divertir : instruments de musique, livres, matériel d’artisanat… Elle ne manquait de rien, et se savait maintenant beaucoup plus éduquée qu’elle ne l’aurait jamais été à Tzi-an, pourtant la blessure dans l’orgueil était trop vive pour accepter d’être la propriété de cet homme condescendant trop rapidement, mais cela arriva tôt ou tard.

Peut-être était-ce la naissance de l’enfant qui la fit espérer, ou encore la douceur qu’elle voyait enfin dans le regarde d’Hisutsu, mais elle finit par accepter son statut et apprécier la compagnie de l’homme qui lui avait porté tant d’attention. Elle mit au monde durant le mois de Jeremiel un frêle petit garçon. Son père arriva le plus tôt possible, soit seulement quelques mois après la naissance de son fils. Ensemble, ils le nommèrent Sheiji, un nom simple et sans impact. Les premières années de la vie de ce petit être furent sans grande importance. Bercé par sa mère et ses contes, il n’eut pas la chance de connaître beaucoup son paternel, comme celui-ci désirait passer le plus de temps possible avec sa famille. Suffisamment vif, Sheiji apprit tôt à lire et à écrire, trouvant dans les livres quelque réponse à sa solitude.

Sa vie bascula lorsqu’à cinq ans sa mère mit fins à ses jours. Il était fort tôt, et l’air montagneux était frais sur le visage du garçon qui avait vu sa mère quitter vers les jardins. Hésitant, il la suivit dans les grands bosquets, l’entendant murmurer quelques choses incompréhensibles. Elle s’arrêta face à l’un des grands murs de pierres de la propriété. De longues griffes noires poussèrent au bout de ses doigts alors qu’elle les posait sur la pierre. Sa respiration forte s’accéléra et bientôt elle tassa ses longs cheveux de sa nuque, dévoilant les six barres noires parfaitement parallèles qui s’y trouvaient. Sheiji fit quelques pas supplémentaires vers elle, trahissant sa présence.

Surprise, elle se retourna et regarda le jeune garçon de ses yeux apeurés, prononçant d’une voix chevrotante : « Mon fils… mon fils, j’ai vu l’horreur et je sais ce qui t’attend, les mots ne suffisent et je ne peux me cacher… je ne peux me résoudre à te tuer, mais je ne saurais vivre pour… voir le véritable Kou. » Avant même que son fils ne put poser quelque question, elle planta ses griffes dans sa gorge qu’elle ouvrit d’un mouvement brusque. Son sang noir coula sur ses bras et son torse alors qu’elle tombait à genoux face à son garçon.

Il fallut plusieurs heures pour que les bonnes trouvent la mère et son fils. Celui-ci c’était recroquevillé contre la jeune femme, se cachant dans ses bras. Cette scène morbide laissa un froid dans le manoir, mais Sheiji fut ramené à sa chambre, lavé et changé, et on amena le corps de sa mère qui serait exhumé au moins de Raziel, selon les coutumes de sa terre natale. On ne reparla pas de cet épisode, du moins pas avant l’arrivée de Kou. Il prit la nouvelle avec un froid qui ne laissa personne indifférent. Personne sauf son fils. Après la mort de sa mère, le petit Sheiji se mit à changer rapidement, comme si cet évènement douloureux avait amorcé en lui une transformation des plus brutales. Les années suivantes furent pénibles pour le garçon qui ne quittait jamais le domaine familial. Il passa de plus en plus de temps dans ses appartements, refusant bien souvent les repas qu’on lui offrait. Il blanchissait à vue d’œil et semblait devenir de plus en plus bestial, instillant la peur aux employés du manoir. À l’âge de dix ans, il arborait déjà son teint pâle actuel, sa peau presque transparente laissait entrevoir ses veines, le blanc de ses yeux était devenu noir, et à ses doigts avaient poussées de longues griffes. Même si son apparence était terrifiante, ce n’était ce qui incitait les superstitieux employés à le garder à distance. Les marques noirs à la base de son cou apparurent une à une au cours des années suivantes. Une par année, jusqu’à ce que sept d’entre elles couvrent sa nuque. La marque des Shi-an. C’était un enfant maudit. Comme sa mère osaient murmurer certains des employés.

Sheiji tenta de continuer de vivre normalement malgré ces changements : il continuait de s,inscrire, de pratiquer le maniement des armes, car on lui fournit bien jeune un maître d’armes. Il s’adonnait encore aux sports équestres, même si les chevaux l’aimaient de moins en moins. Il attribuait cela à leur âge, car il ne pouvait s’imaginer que de telles bêtes puissent le voir réellement comme un monstre. Bien entendu, il remarqua l’attitude des serviteurs, mais rien ne servait de le mentionner à son père qui avait aussi changé. Hisutsu Kou, autrefois un père relativement aimant, bien que distant, était devenu avec les années un homme exigeant, amer, qui poussait son fils à se dépasser, à le dépasser. Il n’y avait que bien peu de place pour l’amour dans cette énorme demeure.

La première mort fut celle de son destrier. Alors que Sheiji le chevauchait dans la grande cours du manoir, faisant galoper la bête, Sheiji la sentit faiblir. Tout ceci se passa en seulement quelques secondes, mais l’adolescent n’en manqua pas un moment. Sa main était posée sur le cou de l’animal, et il souriait légèrement, mais il ressentit le premier tressaillement. Il releva la tête et rechercha d’un coup d’œil hâtif ce qui aurait pu surprendre son destrier, mais il ne vit rien. Le cheval se mit bien rapidement à se débattre, tentant de se débarrasser de son cavalier, mais d’un réflexe macabre celui-ci enlaça le cou de l’animal de ses deux bras, refusant de le lâcher. La lutte était chaude, mais chaque seconde passée, le cheval faiblissait et bientôt il s’affaissa sous son propre poids. Il en mourut presque sur le coup. Lorsqu’il se fut relevé, dans le nuage de poussière, Sheiji regarda la scène d’un œil distant, considérant le cheval avant de sourire.

Durant les mois suivants, il se vengea de ceux qui l’avaient délaissé, voulant leur donner une bonne raison de le craindre. Les morts s’accumulèrent rapidement, et au retour d’une longue campagne, le seigneur Hisutsu retrouva sa maison en manque de serviteur. Il ne lui fallut que peu de temps pour comprendre ce qui s’était passé. Il sermonna son fils longuement, marmonnant à quelques reprises qu’il devait bien être temps de le rendre à la Cité. Il le punit sévèrement, l’enfermant pendant de longues semaines dans la cave sombre sous la maison, sans lumière et avec peu de nourriture. Ce n’était pas le genre de traitement qu’aurait dû réserver un père à son fils, pourtant personne ne silla dans la maison : on était bien content de ne plus voir cette menace.

La vie après ces tristes évènements fut plus difficile pour Sheiji, et il sentit l’étau de sa prison se resserrer, se sentant de plus en plus seul. Son père lui assigna un tuteur strict, il le garda sous surveillance constante. On eut dit qu’il attendait quelque chose, mais personne ne sut dire quoi. L’homme se faisait de plus en plus vieux et des années de guerre avaient laissé leur marque sur celui-ci.

Ce qui devait arriver arriva un jour, Hisustsu Kou mourut. Certains dirent que c’était un empoisonnement, un assassinat, et d’autres pensaient que ce n’était que le retour du balancier. Il n’en restait pas moins que la nouvelle ne se rendit que bien trop tard à sa résidence secondaire, où le garçon était gardé sous une constante surveillance. Les mois passaient et il faiblissait. Il avait compris depuis longtemps que pour survivre il devait faire… peu importe ce qu’il avait fait à ces innocents pour survivre. Auparavant son père le laissait faire, mais sans sa présence, sa vie devint très difficile. Il attendit longtemps avant de prendre une première vie, mais lorsque l’opportunité se présenta, il le fit. Et le fit à nouveau. Il y eut trois autres morts, avant que les serviteurs ne songent à partir.

Lorsque fut prononcé l’annonce de la mort de son père par un messager, Sheiji, à peine adulte, ne broncha pas. Il attendit quelques jours avant de ramasser ses possessions et de fuir dans la nuit. Il aurait pu affronter son frère et ses sœurs, il connaissait leur existence, mais le cœur n’y était pas. Peut-être le verraient-ils comme tous les autres : une horreur dont on doit se méfier. Peut-être avaient-ils découvert les marques noires que cachait le col haut de son père. Peut-être voudraient-ils l’enchaîner eux aussi. Les certitudes trop nombreuses, il quitta avec tout l’or qu’il put trouver, des vêtements, des armes… puis il partit vers le rivage sans savoir où il devait aller.

La lumière du jour lui étant relativement pénible, il voyagea surtout de nuit. Ses pièces d’or lui permirent aisément d’acheter un passage sur un navire laiken. Il connaissait la géographie mais n’avait jamais vu de navire, de vrai navire, n’avait connu ni le froid, ni les grandes tempêtes. Il passa tant de temps dans sa cabine qu’il en finit par y trouver un certain réconfort. Lorsque les marchands arrivèrent à destination, il mit le pied dehors avec l’espoir de découvrir tant de choses dont la plus importante était sa propre identité…

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L'Érudit
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MessageSujet: Re: Rajasa - Hisutsu Sheiji Rajasa - Hisutsu Sheiji EmptySam 14 Déc - 11:07

Tu es validé.

Tu as 120 points à répartir pour tes statistiques.

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