Description physique

Eliott n’est pas le genre de personne dont l’on se rappelle. Il semble avoir été créé pour passer inaperçu. Dans son métier, c’est évidemment un atout. Il n’est pas très grand mais reste dans la moyenne. Son corps mince et élancé lui confère tout de même un certain charme. Sans ses nombreux masques et autres accessoires, il a des cheveux sombres bouclés et assez longs. Ses yeux sont mauves et repère le moindre détail. Ses lèvres sont fines et ne semblent demander qu’un baiser, alors qu’elles ne savent que mentir et tromper. Au niveau de sa tenue vestimentaire, il aime s’habiller richement et exposer sa fortune, bien qu’il vive assez modestement. Un manteau sombre et des bottes lui suffisent généralement, bien qu’on le voit parfois vêtu d’un chapeau quelconque pour pouvoir garder l’anonymat en cas de rencontre. Ses rares amis (si l’on peut les nommer ainsi) le connaissent comme un homme à l’allure froide, narquois et semblant toujours préparer un mauvais tour. Pourtant, devant ses « victimes », il laisse voir ce à qui il veut paraître. Il agira en parfait gentleman s’il fréquente une duchesse alors qu’il pourrait sembler être le pire des scélérats quand il fréquente un saoul. Mais pour la plupart des gens, il est très difficile de connaître son véritable caractère puisqu’il ne vit presque que sous les masques qu’il porte pour duper la confiance des plus puissants comme des moins riches. Conclusion, se fier aux apparences est la meilleure manière de se faire rouler. Alors prenez garde à qui vous accordez votre confiance

Description psychologique

Quelle personnalité voulez-vous qu’il ait ? Faites votre choix ! Aimable, attentionné, narquois … Tout est possible. Car Elliot est capable de simuler n’importe quel caractère. Mais quand il ne joue aucun rôle, c’est un jeune homme narquois, égoïste et uniquement préoccupé par son petit intérêt. Il ne donne jamais sa confiance à quiconque, ce qui pourrait presque passer pour de la paranoïa. Egocentrique et imbu de lui-même, il n’aime pas qu’on lui vole la vedette. Pourtant, en présence d’une de ses victimes, il met son égo de côté et plus rien de semble l’atteindre. D’un calme surprenant, il semblerait imperturbable, serein en toute situation. Au fur et à mesure des années, il s’est comme forgé une carapace impénétrable en apparence puisque rien ni personne ne semble pouvoir le toucher. L’humour n’est pas vraiment son fort et il préfère de loin le sérieux des affaires. Mais il a beau être calculateur et infidèle, il a également des qualités. Il peut se montrer compréhensif et même dragueur. Il n’est pas rare de le voir une demoiselle au bras, jeune femme qui ne connait pas sa véritable identité, bien entendu. Féru d’alcool, il a très beau goût aussi bien en matière de nourriture que de vêtements. Son accessoire favori est sans nul doute une montre à gousset en argent, car il déteste perdre son temps. Mais si néanmoins vous le trahissez ou le mettez en colère (ce qui est très rare), ne comptez pas sur lui pour sortir un couteau et vous le planter dans le cœur. Il ne porte jamais d’arme quelconque sur lui pour la simple et bonne raison que la vue du sang le répugne. Dans le pire des cas, il a assez d’argent pour engager quelque assassin. Nous avons fait le tour de sa personnalité. Mais si vous parvenez à en découvrir plus sur le fort intérieur d’Eliott, vous devez avoir usé d’un sortilège car il ne dévoile aucune de ses faiblesses à ses ennemis ou alliés.

Histoire

Eliott Odeline, c’est le nom que ses parents marchands lui ont donné quand il a vu le jour. Ce n’était pas leur premier enfant, bien au contraire. Eloïsia Odeline avait déjà donné deux filles de 4 et 6 ans plus vieilles que le petit garçon. Ses parents furent très attachés à Eliott, conscient qu’il représentait l’avenir de la famille. Son père lui a tout appris : lire, compter, faire du commerce, marchander. Car Eliott était destiné, tout comme son père, à devenir marchand à son tour. Sa vie semblait toute tracée. Il devait devenir le plus riche et puissant des marchands, faire que son nom sois sur tous les produits et posséder ses propres échoppes. Rien de bien compliqué pour quelqu’un doté d’un prestigieux talent oratoire. Il passa les 12 premières années de sa vie à voyager de ports en ports, aidant ses parents et ses sœurs, arnaquant parfois les plus naïfs. Mais cette vie ne pouvait lui convenir, lui qui rêver de mener une existence trépidante et passionnante, lui qui ne demandait que la gloire, la richesse et la puissance. Pourtant, il restait sur le veux cargo de son père. Et il aurait du y rester s’il n’avait pas rencontré une bande de voleurs alors qu’il se promenait dans les rues d’une métropole, à la recherche de quelques ingrédients dont avait besoin sa mère. Eliott avait eu le malheur d’essayer d’empêcher un vol, et il en avait payé le prix fort. Il avait vu le visage d’un malfrat essayant de détrousser un vieil homme, et le voleur n’avait pas voulu prendre de risque. Le jeune garçon s’était fait prendre et le voleur l’avait emmené dans une ruelle isolée, non loin de là. La vie du  jeune Naveediel aurait pu se finir là, un simple coup de couteau et s’en état fini de lui. Pourtant, son ravisseur le laissa en vie.

Le garçon était terrorisé, lui qui avait toujours vécu auprès de ses parents, n’avait jamais eu à faire à de telles personnes. Aussi, il fut d’autant plus surpris lorsqu’il découvrit que le voleur en question ne devait pas avoir plus de 18 ans. Evidemment, ce dernier n’allait pas laisser filer le garçon, ça aurait été trop facile. Alors, Eliott du passer une « épreuve » : voler l’arme d’un garde. L’échec n’était pas permis s’il voulait vivre encore quelques années. Le garçon fut patient, discret et malin. Finalement, c’est avec succès qu’il déroba l’épée de fer blanc au garde qu’on lui avait désigné, lui accaparant le mépris des voleurs de la bande de Jef, le chef qui l’avait kidnappé.

Eliott aurait du partir rejoindre sa famille morte d’inquiétude. Pourtant, la bande de voleurs étaient une occasion unique pour lui de vivre une vie d’aventure, comme il l’avait toujours voulu. Quelle ne fut pas la réaction des jeunes gens lorsqu’il leur demanda de faire parti de la bande. Il du faire ses preuves, bien évidemment. Mais le clan finit par l’accepter. Le petit groupe était constitué d’une dizaine de gamins, âgés de 10 à 18 ans. Ils lui apprirent à mentir, couper des bourses, faire diversion, mais également les bonnes manières et le langage de la haute société pour préparer des coups plus importants. Jusqu’à ses 19 ans, sa vie ne fut plus que succession de vols et d’arnaques. Les arnaques. Eliott excellait dans ce domaine. Il mentait comme il respirait et il était presque impossible de savoir s’il était sincère. Et de toute la bande, il était sans nul doute le meilleur acteur.

Quand il eut atteint sa maturité, il quitta la bande et fonda la sienne. Elle se constituait de seulement quatre personnes, du même âge qu’Eliott à peu près. Trois garçons pour une seule fille. Ils ne faisaient que deux ou trois coups par ans, des arnaques exclusivement. Mais quelles arnaques ! Chaque coup était soigneusement étudié, minuté et conçu par Eliott. Et si tout se passait bien, la récompense était à la hauteur du temps de préparation. En deux ans, le quatuor était devenu riche et ne s’était jamais fait prendre. Le secret ? Jamais les membres n’étaient les mêmes personnes. Changeant d’identité comme de chaussettes, Eliott use de multiples déguisements, masques et autres accessoires. Tantôt simple ivrogne, tantôt riche propriétaire terrien, il peut jouer tous les rôles à la perfection.

Quand lui et sa bande eurent amassé assez de biens, il partit de son côté avec une grande partie de la fortune de la bande et se fit espion. Pourquoi ce choix ? Il était tellement plus simple d’échanger des biens contre des informations, autrement dit, du vent. Il ne travaille pour personne, est sur tous les fronts et aucun à la fois. A ce jour, il fréquente les plus grandes puissances et est au service du plus offrant. Et si l’un pense le mettre hors d’état de nuire, il lui suffit de changer de visage pour retourner dans l’ombre.

Never-Utopia