La Légende des Mers


 
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Vodnì - Vonae Auvrae'tlarn

Vonae Auvrea'tlarn
Vonae Auvrea'tlarn
Date d'inscription : 10/09/2013
Messages : 15
MessageSujet: Vodnì - Vonae Auvrae'tlarn Vodnì - Vonae Auvrae'tlarn EmptyVen 11 Avr - 18:39

Vonae Auvrea’tlarn



« La liberté appartient à ceux qui l'ont conquise. »


Personnage
Surnom : Von, capt'n
Âge : 144 ans
Race : Vodaran Vodni
Voie mystique : Magie de glace
Occupation : Corsair
Taille : 6’
Poids : 175 lbs
Capacité(s) raciale(s) : Charmant  


Joueur
Age : 30
Localisation : Dans un trou perdu au sud du québec
Pourquoi ce forum ? : Parce que les forums fantastique c’est-ce qu’il y a de mieux
Comment avez-vous connu ce forum ? :  Sort avec l’admin.
Suggestion(s) : Sauvons les requins!
Autre chose ? : Meh





Description physique

Vonae est assez grand, semblant mince au premier abord. Ses muscles sont bien découpés suite à de longues années de travaux forcés, de voyage et d’aventure. Ses cheveux sont noirs légèrement bleuté parsemé de mèches violettes. Ils sont longs à l’arrière jusqu’à ses hanches et sont habituellement attachés. Sur le dessus de sa tête par contre, ils sont plus courts et généralement vers l’arrière dû à l’exposition prolongée au vent et au port du chapeau. Ses yeux sont de la couleur de l’ambre, semblant empreint d’une certaine mélancolie au premier abord, mais en y regardant mieux on peut y voir un feu brûlant et passionné. Malheureusement, Von perdit son œil gauche pendant un dur combat, d’ailleurs il en arbore toujours la cicatrice. Malgré son œil mort, il ne porte pas de cache-œil comme celui-ci est toujours présent dans son orbite.

Bien qu’il soit capitaine du Bastion des âmes, Vonae reste tout de même assez simple. Ses habits sont beaux, mais surtout faits pour durer comme la vie en mer n’est pas toujours clémente. Il possède bien peu de vêtements cérémonieux comme il a peu d’occasions de s’en servir, mais il vaut mieux vaut prévenir que guérir. Son tricorne est fait de cuir et simplement orné d’une plume bleu aussi foncée qu'un océan profond et une d'un violet foncé ayant appartenu à son perroquet, tenant en place par un petit oursin. À son poignet gauche se trouve un bracelet féminin d’argent massif travaillé et orné d’un saphir qui a jadis appartenu à sa mère. Ses oreilles sont percées et il porte une bague à chacune de ses mains.

Sa peau ressemble à celle des humains malgré ses minuscules écailles+, plus blanche, parfois on peut y voir une teinte d’un bleu ou d’un mauve pâle selon certains éclairages qui rappelle le reflet des vagues. Ses mains et ses pieds sont légèrement palmés, mais ça se camoufle assez bien s’il ne veut pas le faire voir. Son dos est couvert de cicatrices de coups de fouet et le reste de son corps arbore les traces d’une vie difficile et les marques de bien des combats.

Image de Vonae


Description psychologique

Calme et réconfortant comme un vent frais après une journée chaude et humide, mais aussi menaçant qu’un ouragan lorsque l’on cherche sa colère, Vonae est tels le vent et la mer à la fois. D’une nature douce et protectrice avec ceux qui se donnent moindrement la peine de le connaître, Vonae est l’ami le plus fidèle que l’on puisse avoir tout en étant le pire ennemi que l’on pourrait se faire. Pouvant paraitre froid comme la glace au premier regard, lorsqu’on le connait bien on se rend vite compte qu’il bout d’une passion et d’une volonté incroyable. C’est un homme travaillant et fier, qui, malgré toute les années de pauvreté, n’a jamais laissé une dette impayée, que ce soit monétaire ou par un service, il trouve toujours de quoi rééquilibrer les choses.

Par contre tout comme le vent et les vagues il ne reste jamais très longtemps au même endroit, il laisse ces deux éléments guider ses pas. Pour lui, sa maison est son navire, et la mer son terrain. Malgré son passé noir et ses mauvaises expériences face à la nature humaine, Vonae reste optimiste et généreux, prêt à tendre la main à ceux dans le besoin s’il est apte à faire quelque chose pour les aider. Il ne tient pas particulièrement aux richesses matérielles, étant trop habitué de s’arranger avec le strict minimum, ce qui lui a appris à être débrouillard.

Malheureusement, de sa longue vie il a vu beaucoup de gens qu’il a aimé mourir, rarement naturellement, ce qui a engendré chez lui une certaine nostalgie et un sentiment de solitude qu’il a peine à combler. Il garde généralement un certain mystère qu’il ne dévoile qu’aux gens qui sont vraiment proches de lui et en qui il est bien certain de pouvoir faire totalement confiance. Cependant comme le passé est derrière lui il évite généralement de parler de ses mauvaises expériences, n’aimant pas laisser remonter de vieilles blessures qu’il a eu peine à guérir.

Von est un amoureux de la vie, il aime respirer, sentir le vent salin sur son visage et l’eau froide de la mer dans ses cheveux, pour lui la pire chose qui puisse arriver, c’est d’être prit à nouveau tel un oiseau en cage.


Histoire

Prologue

Le soleil venait de se coucher, les reflets de la lune et des étoiles éclairaient doucement Nadaïr alors que les lumières de ville s’illuminaient lentement. Silmadra regardait l’activité du soir dans les rues de la ville de la fenêtre de sa chambre. Dans quelques mois elle serait mariée à Belémbor, cet homme froid et arrogant qui ne sait que parler de lui-même ou d’affaire. Ce mariage était parfait pour les affaires des deux familles, mais elle ne pouvait s’empêcher de rêver de plus. Certes, elle vivrait bien, ne manquerait de rien, mais elle était bien consciente qu’aucune onze d’amour ne naitrait de ce mariage.

Ce soir-là, elle ne sut pas ce qui lui prit, mais sans prévenir personne elle se faufila hors de sa chambre pour sortir seule en ville. Laissant les courants marins la guider elle se retrouva dans les bas-fonds le moins éclairés. Perdue et richement vêtue elle fut rapidement la proie de mécréants qui s’intéressèrent à ses richesses. C’est alors que sortit de nulle part un homme sortit de l’ombre et terrassa ses attaquants. Ses cheveux violets et sa peau blanche comme la neige qui couvre la glace du nord firent instantanément battre son cœur à tout rompre. Il raccompagna jusque chez elle, mais aussitôt qu’il fut hors de vue, elle se mit à espérer le revoir. Le lendemain, elle passa la journée à penser à son sauveur, tellement que le soir elle sortit à nouveau pour se rendre dans les bas quartiers dans l’espoir qu’il ne vienne à son secours. Cette fois il ne vint pas la sauver, mais elle le trouva finalement entrain de se balader vers la surface. Elle alla le rejoindre, puis comme la joie de le revoir fut réciproque et ils passèrent la soirée ensemble.

Ils se promirent de se voir quelques fois par semaine et lentement une routine s’installa. Le mystérieux Vodaran amena Silmadra voir des endroits non loin de ville qu’elle n’avait même jamais vu encore et un émerveillement pour beauté de choses si simple naquit dans son cœur. Après quelque temps, les deux Vodarans s’éprirent l’un de l’autre et ils décidèrent de consumer leur amour. Ils continuèrent de se voir, jusqu’à ce que la jeune sœur de Silmadra l’aperçut quitter la maison pour sa rencontre nocturne. Jalouse de celle-ci, de son statut, de son fiancé et de sa beauté, elle se dépêcha d’aller alerter Bélembor. Au départ il se refusa de la croire, puis il accepta de la suivre. Elle le conduisit là où se trouvait sa sœur ainée. Dans une forte colère, Bélembor se lança sur Ilaïm, un long combat s’en suivit à la fin duquel Bélembor se trouvait perdant et blessé. Lorsque la garde arriva finalement Bélembor et Iliz élaborèrent une histoire comme quoi Ilaïm s’était jeté sur lui. Silmadra tant tant bien que mal de leur faire comprendre que c’était fautx mais Bélembor ayant de bon contacts, ce fut en vint.

À la maison elle se fit punir et sermonner sur sa conduite intolérable et on lui interdit d’intervenir d’une quelconque façon dans l’affaire Bélembor. Elle tenta tout de même de faire libérer son bel inconnu, mais rien n’y fit. Le soir avant son exil elle réussit a venir le voir un moment pour échanger un dernier baiser, lui promettant de le retrouver un jour.

Le lendemain, Ilaïm fut envoyé en exil et quelque chose en Silmadra mourut avec son absence. Quelques mois plus tard, il était évident qu’elle portait son enfant. Bélembor fit des pressions pour qu’elle s’en débarrasse, refusant d’élever un bâtard de la rue dans sa famille au sang encore pur. Sa famille prit le côté de son fiancé, refusant d’écouter leur propre fille. C’est ce soir-là que tout se décida. Elle laissa une lettre derrière elle, s’excusant de les avoir déçus de la sorte, puis elle ramassa tous ses bijoux ainsi qu’un sac avec le nécessaire du moment, emportant surtout des objets de valeurs qu’elle pourrait échanger pour vivre, puis elle quitta la ville ou elle avait passé toute sa vie, ne jetant derrière elle qu’un rapide regard vers les lumières de la ville pour la dernière fois.

Chapitre 1

Se laissant porter par le vent, Silmadra se débrouilla du mieux de ses capacités avec son fils dans les villes humaines. Elle commença par vendre certains de ses bijoux et de ses possessions pour avoir de quoi se loger, se nourrir et apporter le nécessaire à son poupon et vu son jeune âge, elle s’installa dans une toute petite maison bien discrète dans le village de Nystrand. Ses recherches pour retrouver son amour étaient encore vaines et l’idée de sa mort commençait à s’installer dans sa tête. Par contre jamais elle n’abandonna l’espoir de le voir arriver, passer la porte et lui présenter son fils. Les années passèrent, mais jamais il ne vint.


Maintenant que Vonae était assez grand, elle décida qu’il était temps de reprendre son voyage, peut-être que la route leur apporterait plus de bonnes nouvelles que ce petit village ennuyeux. Elle vendit la maison et les meubles, gardant seulement ce dont ils auraient tous les deux besoin pour voyager, puis ils se mirent en route avec deux mercenaires engagés pour les protéger.

Sur la route la vie n’était pas facile, mais le garçon sembla s’y habituer rapidement, curieux, il aimait beaucoup voir de nouveaux visages et de nouveaux horizons. Quelques années passèrent, puis un soir alors qu’ils étaient calmement entrain de manger, un groupe de bandits surgirent de tous les coins. Les deux guerriers tentèrent de les retarder alors que la femme et le jeune garçon prenaient fuite. Cependant à deux contre une dizaine d’hommes, ils ne purent tenir bien longtemps. Alors que la mère et l’enfant courraient aussi vite que leurs jambes le leur permettaient, on entendit plusieurs flèches siffler dans l’air. La plupart se plantèrent dans des arbres autour, mais une d’entre elles qui fut décochée de l’arc de ce qui semblait être le chef du groupe transperça Silmadra de bord en bord de l’estomac. Elle trébucha et Vonae se retourna pour venir près d’elle. Elle eut tout juste le temps de lui donner son bracelet et lui dire de courir, que les hommes les rattrapèrent. Deux d’entre eux agrippèrent le garçon alors qu’un autre, plus costaud se chargea d’achever sa pauvre mère. Sous le désespoir, Vonae parvint à se défaire et sauter  sur la brute, le défigurant d’un coup de ses petites griffes alors qu’il le prit de surprise. D’un coup à la tête il fut assommé par un des hommes qui le tenaient.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était menotté contre un arbre avec quelques autres personnes. On vint lui parler dans une langue qu’il ne connaissait pas, il ne répondit pas. S’en suivit un long voyage à pied, puis en bateau où on le força à travailler. Une fois au port, le soleil était lourd, pesant et dehors… il n’avait jamais rien vu de tel. Du sable d’or partout, de drôles d’animaux et des gens inquiétants. On l’amena lui et les autres au marché, puis on alla voir le chef de cet endroit. Vonae ne comprenait pas leurs langages, mais il comprit qu’il était ici pour être vendu. Une profonde colère brulait dans son cœur, jamais il n’accepterait cette vie même s’il devait mourir en essayant de s’en échapper.

On le vendit un bon prix, jeune et en relativement bonne santé de ses cinquante ans il était prometteur. Seulement de sa nature Vodni ça complique les choses sous le soleil chaud du désert alors on l’acheta à rabais. Il fut amené au sultanat, on lui donna un bain, puis des vêtements et à manger en essayant de lui expliquer ce qu’il devrait faire. Il essaya de s’échapper la nuit durant, ce fut vint et pour le punir on le priva d’eau et lui asséna quelques bons coups de fouets. Il continua de tenter de se rebeller encore plusieurs fois avant de se calmer enfin.


On le fit travailler dur, essayant de casser son morale et son caractère, puis après environ deux ans on l’offrit au plus jeune fils du maître pour lui tenir compagnie. Shallassan semblait content d’avoir un ami même si celui-ci était forcé de l’apprécier. Vonae fut abasourdi de voir la différence entre le garçon et son père. Shallassan était doux, gentil et empli de joie de vivre, sans parler de sa peau et de ses cheveux blancs, ses yeux vers émeraudes et cette insouciance candide. Vonae apprit à apprécier son nouvel ami et se calma encore, cependant, malgré le temps passé, le regard du vodni ne cessait de se tourner vers l’horizon, pensant sans cesse à la liberté et la famille qu’on lui avait prises.

À l’âge de cent six ans, Vonae et son jeune maître avaient développé une certaine complicité et une amitié forte avec les années passées ensemble. Shallassan vint le voir avec une petite bourse et une grosse gourde un soir, lui disant d’attendre son signal avant de partir et prendre le chemin qu’il avait transcrit sur un parchemin, ce qui lui permettrait d’éviter les gardes.. Sans vraiment comprendre, le Vodaran écouta le plan du garçon attentivement. Shallassan partit d’abord pour faire la diversion des gardes les plus gênants, puis lança le signal qui consistait en un petit nuage de fumée. Vonae en profita pour s’éclipser furtivement, empruntant le chemin que lui avait indiqué Shallassan. Une fois hors de vue, il s’enfuit dans le désert à toutes jambes. Sous l’adrénaline de la fuite, il courut jusqu’à ce qu’il ne sente plus ses jambes et que son souffle lui échappe. Il s’écroula au sol et se reposa pendant moment. Quand il fut de nouveau en mesure de marcher, il se releva et se mit à marcher dans la direction qu’il pensait être celle que lui avait indiquée son ami.

Quelques jours passèrent et toujours rien à l’horizon. Sa gourde était maintenant vide et il n’avait plus rien à manger après avoir trouvé ce cactus et ce lézard deux jours plus tôt. Son énergie passait maintenant toute à tenter de maintenir une certaine couche d’humidité sur sa peau pour le protéger du soleil brûlant, mais s’en était maintenant trop. À bout de force il s’effondra fasse première au sol et finit par s’évanouir. Cette fois, il fut réveillé par une odeur affreuse, prit d’un sursaut il se redressa droit dans le lit ou il était installé pour voir à son chevet, un vieil homme qui semblait usé par le temps. Conduit par les sables, le Dra’an avait trouvé le jeune homme sans connaissance sous les rayons du soleil et suite à ce signe des dieux l’avait ramené à sa petite oasis ou il avait pansé ses blessures. Comme il vivait seul ici depuis déjà plusieurs années, le vieil homme apprécia la compagnie du Vodni et partagea certaines de ses connaissances avec lui le temps qu’il soit bien rétabli et sur pieds pour affronter le monde extérieur. Finalement, Vonae resta quelques mois pour aider le vieil homme avec certaines tâches qu’il se devait de faire pour le remercier de son aide, mais le désert était un endroit trop aride pour le Vodaran et le désir de voir le monde était trop fort. Il partit en direction de la mer et s’y jeta pour partir à la nage, n’ayant rien à perdre autre que sa liberté nouvellement retrouvée.

Chapitre 2

Le Vodaran Vodni aurait dû être dans son élément dans les eaux profondes, seulement il avait passé bien plus de temps sur terre que dans la mer. Il ne savait pas trop où aller ni quoi manger ou ne pas manger. Éventuellement, il perdit le fil du temps et remonta à la surface pour se laisser flotter un moment et se reposer. Cependant, un navire passait par là et on aperçut un homme à la mer. Une barque fut mise à l’eau et trois hommes vinrent le chercher. Ils furent surpris de trouver un Vodni, mais comme celui-ci semblait plutôt faible ils le ramenèrent. On le nourrit et le laissa se reposer quelques heures avant que le capitaine ne le demande à sa cabine. Vonae lui raconta son histoire, du moins en partie, et ils conclurent un marché. Le jeune homme allait travailler pour payer sa part sur le bateau et on le garderait jusqu’à la prochaine ville.

L’apprentissage fut difficile, mais c’était mieux que le désert. Les gens se méfiaient de lui au début, mais le temps passa et éventuellement il fit partie de la bande. C’est pendant ce voyage qu’il se sentit enfin revivre. L’air frais et salin de la mer sur son visage, la liberté… il en avait rêvé depuis si longtemps qu’il ne l’espérait plus. Il apprit beaucoup durant le voyage et put même amasser un petit salaire qu’il conserva pour son arrivée en ville.

L’arrivée sur la terre ferme le soulagea un moment, mais l’intégration en société ne fut pas chose simple.  Pendant longtemps il subsista en voyageant et en prenant des boulots ça et là, puis lorsqu’il fut plus vieux, il apprit rapidement que les dames riches et seules appréciaient beaucoup la présence d’un jeune et beau jeune homme.

De cette façon, il subsista pendant longtemps jusqu’à ce que lorsque d’une traverse à la nage il vit un navire en train de couler et des pirates partir au loin. Sans attendre il plongea à la rescousse des passagers encore envie. Il les ramena sur un large morceau de bois flottant pour les mettre en sécurité avant de se rendre dans les débris du navire pour en déloger la barque de secours servant à se rendre sur terre lorsqu’aucun port n’était disponible. Cela fait, il la poussa jusqu’au survivant, les laissant monter avant de les y rejoindre. Il les ramena jusque sur terre, allant chercher pour eux dans l’océan le nécessaire à manger pour survivre, lorsque nécessaire.

Sain et sauf et les deux pieds enfin sur terre, les naufragés se dévoilèrent finalement au jeune homme qui ne leur demandait rien en échange. Il s’agissait de Izaak Stensen et Liyam Baeszin. Izaak étant le frère du roi Victor, exigea du Vodaran qu’il vienne avec lui au château de Nystrand pour le remercier personnellement. Pour sa part, Liyam lui offrit des leçons ainsi que des cours pour l’aider à maîtriser davantage la magie de glace qui coulait dans ses veines. Sa mère avait bien commencé à lui enseigner l’art magique, mais malheureusement il lui avait été impossible de parfaire son enseignement. N’ayant nulle part où aller, il accepta.


Vonae fut remercié par la possibilité d’entrer dans la ville fortifiée qui n’ouvrait habituellement pas ses portes aux étrangers et on le logea aux frais d’Izaak. N’ayant pas l’habitude de rester les bras croisés, il se dénicha tout de même l’emploi de jardinier au jardin royal.  

Tous les matins et une bonne partie de la journée, il prenait soin des fleurs et des plantes avec un grand soin. Le reste de la journée, il allait rejoindre Liyam pour ses leçons. Un avant-midi chaud il fut surpris d’entrer dans les jardins et d’y trouver des gardes qui semblaient chercher quelqu’un. Il se mit tout de même au travail, puis en creusant pour faire une place à une nouvelle venue, il fut bien surpris de trouver un soulier avec un petit pied dedans. Il comprit tout de suite de quoi il s’agissait. Attendri par ce petit esprit d’aventure, il laissa les gardes sortir avant d’inviter la fillette à venir l’aider pour une partie de la journée. Il fut surpris de la revoir venir prendre des cours avec lui et Liyam, surtout de leur différence d’âge, mais il ne prit pas offense, après tout il n’avait jamais eu de professeur pour quoi que ce soit après la mort de sa mère. Il resta avec eux pendant quelque temps, jusqu’à ce son enseignement fut plutôt complet. La mer le rappelait déjà alors il partit avec un navire marchand pour se rendre à la prochaine ville.

Chapitre 3

Errant dans cette ville plutôt petite, le Vodaran s’arrêta pour passer quelque temps dans une auberge le temps de visualiser son prochain itinéraire. La vie n’étant jamais tranquille bien longtemps, lors qu’il descendit prendre une bière calmement un soir, une bagarre de taverne éclata et dans le feu de l’action il se retrouva dos à dos avec un Easyel et une alliance fut rapidement faite pour sortir cette bataille debout et non sur le plancher. Ce n’est qu’une fois dehors en riant que les deux hommes se regardèrent comme il faut. L’inconnu ne lui semblait pas complètement Easyel, mais il ne posa pas de questions. Par contre lorsqu’ils se serrèrent la main et que les présentations furent complètes, Vonae le reconnut enfin, Shallassan…

Jamais il ne s’était attendu à revoir cet enfant un jour. Le souvenir de son séjour dans le désert était encore vif dans sa mémoire et lui aussi. Shalassan était devenu capitaine de son propre navire Easyel la Rose des sables. Ils passèrent la nuit à discuter et le lendemain, Vonae faisait partie de son équipage.

Les années passèrent et le Vodaran fut finalement convaincu d’avoir trouvé sa place. Il n’avait pas de maison parce que celle-ci se trouvait en fait sur la mer. Le vent sur son visage et l’odeur saline de la mer lui était suffisant pour se sentir chez lui à bord du navire de son ami. Cependant, lorsque celui-ci du rentré rejoindre son père pour un temps indéterminé, Von en profita pour retourner à Nystrand prendre des nouvelles de son maître.

Von ne semblait pas avoir vieilli, mais Liyam de son côté semblait avoir pris quelques rides depuis leur dernière rencontre. Il reprit quelques cours de son maître, qui de son côté semblait avoir des plans pour son élève. Sa soif de savoir et d’apprentissage lui semblait de bons atouts pour la société des archivistes, sa soif d’aventure, sa nature curieuse et ses nageoires seraient également bien accueilli parmi leurs rangs. Le Dra’an ne lui en parla cependant pas pour le moment, devant consulter tout d’abord la guilde pour avoir leur avis.

De son côté, curieux, le Vodaran repassa au jardin pour voir les fleurs auxquelles il avait donné tant d’attention et d’amour et fut heureux de voir qu’elles semblaient en aussi bonne santé que lorsqu’il les avait quittés. Cette fois, ce fut sous les nuages du soir qu’il refit la connaissance D’Éléanore Arnstven qui maintenant était devenue femme, mais surtout la femme de Emilian Viktorsen et bientôt reine. Néanmoins, ils passèrent du temps ensemble, la jeune femme possédant un esprit d’aventure bien plus grand que les bourgeoises qu’il ait connues, il lui parla beaucoup de ses voyages, de ses aventures. Par contre les choses étant ce qu’elles sont, le vagabond sombra sous le charme de la jeune femme qui éveilla une chaleur en lui jusqu’à maintenant inconnue alors qu’Éléanore sombra sous le charme libre et sauvage de l’homme et toute la chaleur qu’il pouvait lui apporter. Lors de l’absence de son mari, ils partagèrent un amour fort, passionné, mais malheureusement éphémère. Une grossesse surprise força le Vodaran à repartir comme un voleur, dans les ombres des eaux profondes où on l’avait trouvé la première fois.

Chapitre 4

Dérivant pendant un temps qu’il ne compta pas, il arriva à un point de repère sur une île ou Shallassan n’aurait pas le choix de s’arrêter à son retour. Il l’attendit dans un petit village Asheti subsistant surtout de pêche. Il les aida à se débarrasser d’un problème de « monstres » dévorant pratiquement toutes leurs pêches en échange d’un toit le temps de retrouver son capitaine. Quand celui-ci s’arrêta pour faire des échanges comme à son habitude, Von reprit sa place sur le bateau, plutôt maussade.

Les mois passèrent et lentement le cœur du Vodaran cicatrisa et la vie reprit son cour. Même s’il prenait des nouvelles çà et là de la reine et de son premier fils, il ne put s’approcher d’eux de nouveau. Les voyages se succédèrent et  les choses allaient bien pour la Rose des sables, jusqu’à une rencontre avec un navire-pirate Laiken bien trop bien armée pour celle-ci. Une bataille navale fut inévitable, mais heureusement leurs assaillants comptaient repartir avec leur vaisseau alors les canons n’étaient pas l’option choisie. Sabre en main l’équipage défendirent leur capitaine et le navire avec force, tous étant concentré sur leurs assaillants, Vonae fut le seul a apercevoir le capitaine Laiken lever un pistolet vers Shallassan. Sans hésiter, il fonça droit vers son ami pour se projeter sur lui et le pousser de la trajectoire de la balle. Malgré la rapidité de l’exécution de sa manœuvre, la balle vint écorcher son visage et son œil. Sous l’adrénaline, il plongea dans la mer avec son sabre en main, nageant sous le navire ennemi pour se rendre à l’arrière et l’escalader de ses petites griffes. Il se faufila derrière le capitaine ennemi et lui enfonça son sabre dans la gorge. L’équipage se rendit et la rose prit possession d’une partie de leur cargaison et leurs armes avant de les laisser à eux même au milieu de la mer. L’adrénaline tombée, Vonae fit de même. On traita ses blessures et quand il fit bien remit, Shallassan lui annonça sa promotion de second capitaine.

Vonae prit son rôle bien au sérieux et mit tous les efforts possibles pour dépasser les attentes de Shallassan et s’assurer qu’il ne regrette pas son choix. Leur complicité s’intensifia et ils devinrent très proches. Jusqu’à devenir amant quelques années plus tard. Leur relation dura davantage que la précédente, jusqu’à ce qu’un homme ne s’introduise dans la cabine de Shalassan un soir où Vonae était absent pour empoisonner son vin. À son retour de ses courses il trouva l’équipage amassé autour de leur capitaine sans vie. C’est dévasté qu’il prit le poste de capitaine et qu’il se donna pour mission de ramener Shalassan au désert, la seule véritable rose qu’il avait vue dans cet endroit mort.

Heureusement, Basir, celui qui l’avait jadis acheté à bon prix, ne le reconnut pas. Il put lui rendre Shallassan et le navire, mais également refaire la connaissance de Garan, le demi-frère Naveediel ainée du défunt. Celui-ci s’occupait des affaires commerçantes de la famille, plutôt érudit, la mer le terrifiait pour de nombreuses raisons et elle l’effraie toujours malgré ses nombreux voyages en bateau. Sa peau brune et ses cheveux noirs contrastaient en tout point avec Shalassan qui possédait plus de sang Easyel que Naveediel. Sans parler de leur personnalité… Garan l’intellectuel, l’érudit qui aime la sécurité de son palace et Shalassan, insouciant, aventureux gardant son cœur d’enfant toujours tout près. Néanmoins, ils se recroisèrent à maintes occasions; lors d’escortes en mer, de transport de marchandises… Le Vodaran garda un contact fréquent avec son nouveau compagnon duquel avec le temps il finit par s’éprendre. Il revient le voir fréquemment, travaillant parfois pour lui lorsque celui-ci a besoin de ses services. Éventuellement, Garan offrit à Vonae le Bastion des âmes un navire-corsaire qu’il reçu en héritage à la mort de Basir, son père.



Épilogue

Maintenant capitaine du Bastion des âmes, Vonae navigue les mers, se laissant porter par le vent et les vagues. Tel un mercenaire, il prend les contrats et les quêtes qui lui tombent sous le vent en tentant d’aider ceux qu’il peut sur son passage, mais n’ayant pas peur de sortir son sabre pour faire face aux menaces. Il garde un esprit ouvert sur le navire, gardant des matelots de races éparses, qui souvent sont comme lui, des âmes égarées.

Lorsque les vagues le porte aux alentours de Nystrand il envoie toujours un message discret à Éléanore pour lui faire savoir qu’il est toujours en vie et qu’il garde un œil bien que distant sur leur fils, comme promis. Il espère encore un jour pouvoir rencontrer le jeune homme qui ne connait pas son existence, pouvoir voir vraiment ce qu’il est devenu, s’il lui ressemble. Mais de ce qu’il a entendu dire entre les sifflements du vent, il est plutôt satisfait.

Une partie de lui est encore noircie par la culpabilité de ne pas avoir été présent lorsque Shalassan avait besoin de lui et un désir de vengeance face à celui qui a engagé cet assassin pour le tuer. Il ne se reposera réellement que lorsque cet homme, cette femme ou encore cette chose ne sera tombé à son tour. Après tout, pour assassiner un jeune homme aussi doux et innocent, il ne peut pas s’agir de quelqu’un de bon. Malgré tout, il continue de s’accrocher à la liberté que lui a rendue Shallassan, il y a de cela déjà une douzaine de décennies.


Autres renseignements utiles


Vonae traine sur lui en permanence un pistolet et son sabre, du moins là où c’est permis. En plus de son charisme et son charme, Vonae est un homme d’un naturel plutôt chanceux. S’il cherche une aiguille dans  un champ, il va tomber dessus par hasard en donnant un coup de pied à un caillou. Dans les jeux de hasard, on est souvent convaincu qu’il triche même si ce n’est pas le cas. Même s’il a le cul bénit des dieux selon les dires de certains, il ne se fie pas à cela pour se sortir des situations gênantes et préfère penser que c’est son instinct qui le guide.

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L'Érudit
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MessageSujet: Re: Vodnì - Vonae Auvrae'tlarn Vodnì - Vonae Auvrae'tlarn EmptyLun 26 Mai - 21:01

Bienvenue à toi sur la Légende !

Victoire, tu as enfin fini ta fiche !

Tu es donc validé.

Tu as 120 points à répartir entre tes statistiques ici.

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L'Érudit

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