Les Obscuriæ sont des créatures de taille moyenne, qui ressemble vaguement à des Naveediels recouverts d’une grande cape sombre. Leur peau est très sombre sous la capuche si bien qu’on ne la voit jamais véritablement, la seule chose particulièrement notable est l’absence de signe distinctif. Il est impossible de décrire le visage d’un Obscurias autrement que par des mots simples comme obscurs, étranges, anormal. Ce qui est certain est que leurs yeux et leurs bouches ressemblent à des trous sans fond rouges donnant sur la Mer des Brumes Ensanglantée. Ces créatures ont de longs bras, mais généralement pas de jambes, elles portent toujours des marques de leur mort. Ce sont des créatures entourées de brumes et de mystère craints par tout Naveediel comme étant les sombres esprits de ceux qui n’auraient pas traversé jusqu’à la Mer des Brumes.
Mode de vie
Ces créatures ne vivent pas vraiment, elles ne respirent pas, ne mangent pas, ce sont des esprits amers et déchirés qui parcourent souvent le site de leur mort à la recherche d’âme en peine à troubler. Elles se nourrissent des émotions négatives des gens, de leur peur, de leur colère et de leur haine. Si une victime résiste trop longtemps, l’Obscurias pourra passer à l’attaque et tenter d’amener celle-ci vers la mort, dans l’espoir de pouvoir la suivre vers la Mer des Brumes et de retrouver son chemin.
Ces diables ont subi une des pires hontes possibles, souvent par leur propre faute. N'ayant plus le don de la vue, le crâne de ces pauvres âmes se modifie pour faire disparaître complètement l'arcade surcillaire, mais aussi la partie du cerveau gérant la vision, et parfois même d'autres sens. Leur bouche est très grande, et un peu comme les requins, ils possèdent deux rangées de dents en haut et en bas. On dirait que leur chair est exposée, sans la moindre peau et parfois, lorsqu'ils sont très fâchés, du feu roule sur cette peau macabre. La forme des cornes de ces créatures dépend du moment de leur transformation et de ce qu'ils étaient avant, ils possèdent généralement des plaques qui sortent de leur chair pour former des piques hirsutes.
Mode de vie
C'est le châtiment qui attend tout être qui surprendra un Roi en train de faire une chose que même les diables considéreraient comme « illégale », ou encore qu'ils ont vu trop de choses. En effet, si l'âme de la personne en question appartient au Roi, il peut en faire ce qu'il lui plait, c'est à ce moment que sont créés les Okalarn. Ce n'est pas une promotion, c'est même une grande honte pour un diable, de n'avoir su respecter l'intimité de son maître, et ils peuvent servir ainsi l'éternité, ou jusqu'à ce qu'ils accomplissent un haut fait qui pourrait les faire remarquer positivement, ce qui leur donnera une autre forme, mais qui ne leur redonnera leur vue que très rarement.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:26, édité 6 fois
Les Rau’s sont des créatures de grande taille rassemblant des caractéristiques conjointes entre les créatures marines et les chevaux. Plus longs que des chevaux terrestres les Rau’s ont une allure qui pourrait sembler monstrueuse. Ils ne sont cependant pas plus méchants que le cheval de guerre le plus ordinaire. Ils possèdent une carapace chitineuse, des dents acérées et de longues griffes leur permettant de se battre. Dans l’eau, ils se meuvent avec une agilité hors pair malheureusement sur la terre, ils deviennent légèrement maladroits, à cause de leurs pattes plus petites et de leur queue, qui, dans l’eau, leur sert en quelque sorte de gouvernail. Leur couleur varie généralement du bleu foncé au verdâtre, mais des spécimens jaunes ont déjà été aperçus.
Mode de vie
Ces créatures sous-marines vivent à peu près n’importe où dans les océans, mais elles peuplent généralement les régions chaudes. Leur cycle de vie est d’environ quarante ans ce qui permet aux Vodnì qui les élèvent et les montent de forger un lien très profond avec ceux-ci. Ce sont des créatures très intelligentes, vives, mais facilement contrôlables. Ils choisissent généralement leur cavalier, ce qui les rend très prisés, malheureusement leur cycle de reproduction est très lent et ils sont très capricieux pour ce qui est de trouver leur partenaire.
L'impression première que donnes les Ruul est une sensation d'immensité. Les plus grands spécimens peuvent faire plus de deux cents mètres de la tête à la queue. Ce sont de grandes tortues dont la carapace contient des ballasts qu'elles peuvent remplir à volonté d'eau ou d'air, ce qui leur permet de changer leur densité de manière rapide. Les histoires abondent sur des marins qui abordent une île et y établissent un campement pour la nuit, pour découvrir ensuite que l'ile en question est bien vivante et est en train de plonger sous les eaux.
Mode de vie
Passant la majeure partie de leur temps dans l'eau, elles sont omnivores. Elles filtrent l'eau à la recherche de plancton, de petits poissons ou bien de kelps et d'algues flottantes diverses. Il leur arrive d'hiberner pendant de longues périodes de temps, leur carapace remplie d'air flottant à la surface finissant par se couvrir d'une maigre végétation, ce qui renforce encore l'impression d'ile. Elles ne remontent sur terre que pour pondre, laissant des œufs plus grands qu'un homme et durs comme du granit posé près des plages.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:33, édité 4 fois
Il est très difficile de faire une description sommaire des Shaelani qui sont tous différents. Il s'agit toujours de créatures fort monstrueuses, énormes mêmes, qui ont une apparence seulement vaguement humanoïde. Le haut de leur corps consiste d'une énorme tête recouverte de plaques écailleuses, de cornes et de piques, avec une immense gueule pleine de dents pointues et avec une longue langue rouge comme le sang. Toute leur colonne vertébrale est recouverte de lames aussi acérées que les meilleurs couteaux et de leur dos dépassent généralement des ailes ou de grands membres ressemblant à d'énormes cornes pourvus aussi de piques. Leurs bras sont disproportionnés, très longs et très gros, les mains des Shaelanis ressemblent plus à d'énormes pattes griffues. Une chose est certaine, c'est que le bas de leur corps n'est pas très fonctionnel dans le monde réel, mais dans le monde des songes, oui. De longs filets d'ombres, noirs, le portent tout simplement, comme si toute sa forme reposait sur une masse sombre et dangereuse, ses filets peuvent ressembler à des tissus bougeant dans le vent lorsqu'il se déplace dans le monde des songes.
Mode de vie
Ces créatures naissent même des cauchemars des Naveediels. Les Shaelani sont des créatures craintes et détestées par tous, car elles sont malignes et fort intelligentes. Elles se tapissent dans le monde des songes, observant les rêves de chacun, et lorsqu'une personne fait un cauchemar trop réel, il est possible qu'un Shaelan réussisse à se glisser dans le monde réel. Ils sont cependant bien plus dangereux dans leur propre domaine, celui des songes. Il peut arriver que certains y restent, attendant les visiteurs égarés, car il est possible que l'inverse arrive, si un rêveur est trop pris dans son cauchemar, il pourrait bien s'y rendre et c'est là que le territorial Seigneur frappe. Ces créatures sont d'ailleurs une des raisons qui incite les Naveediels à pratiquer avec beaucoup d'attention la Science des Rêves, l'oniromancie et l'Hypnose.
Certains pensent que ces créatures seraient parentes avec les Wilkan, de par leur allure physique, mais les Shunkaha sont beaucoup plus sveltes et athlétiques, si bien que personne ne penserait les prendre comme monture. Leur corps ressemble vaguement à celui d’un loup, recouvert complètement de plantes de taille différente et de verts différents, lui offrant un parfait camouflage dans la forêt. Ils sont bas sur pattes et leurs yeux ressemblent à des perles brillant légèrement sous les rayons du soleil. Ils semblent se fondre dans le sol avec une grande aise, couvrant des distances énormes en un très court laps de temps. Finalement, leur queue ressemble à de longues touffes de mousse qui frôleraient le sol en permanence, se joignant ainsi au sol.
Mode de vie
Tout d’abord, les Shunkaha sont des animaux bien physiques, ils ne sont pas des élémentaux, mais bien une étrangeté qui est apparue peu de temps après la Chute et qui a perduré pour devenir une race à part entière. Ils sont des carnivores rapaces, ils adorent manger, et ils ont peine à faire des réserves pour les hivers parfois très froids. Leur société est hiérarchique, ils vivent en petit troupeau qu’on prend soin d’appeler bande de chasse, ils sont sociables avec les humains et n’attaqueront pas sauf s’ils sont certains de gagner le combat ou pensent avoir une chance ou ont vraiment très faim. Ils sont rapides. Beaucoup plus que l’humain, mais leur intelligence limitée les rend relativement moins dangereux dans l’œil des Asheti qui les côtoient.
Il est impossible de déterminer la taille ou le poids véritable de ces majestueuses créatures habitant les cieux. Bien entendu, puisqu'elles flottent dans les airs, il est communément admis qu'elles soient plus légère que l'air même, mais cela est difficile à déterminer. Leur apparence extérieure rappelle celle des nuages. Leur épiderme s'adapte à la température extérieure, prenant leur apparence générale afin de s'y fondre parfaitement. Outre leur bouche béante, s'ouvrant sur ce qui semble être un vortex de couleurs, les Swalach possèdent six longs tentacules qui leur permettent de s'orienter dans leur environnement, car ces créatures ne possèdent pas d'yeux.
Mode de vie
Les quelques rares spécimens de Swalach relèvent plus de la légende que de la vérité car peu de gens peuvent se vanter d'en avoir même croisé un. Sans agressivité aucune, ces grandes créatures balaient les cieux et les nettoient de ce qu'elles trouvent. L'idée de se retrouver dans l'estomac d'une de ces bêtes est certes terrifiante, pourtant, sans agressivité, elles ne chassent pas par plaisir. Elles se laissent porté au gré des vents, cherchant la nourriture où elles peuvent la trouver. Ces baleines célestes habitent les cieux, se reposant en se laissant dériver entre les nuages. Il leur arrive de descendre près de la surface, ce qui fait dire à ceux qui l'habitent que le ciel est bas. Sans consciences du jour ou de la nuit, ou même de leur environnement, on pourrait les croire sans danger, mais les quelques Easÿels relatant leurs rencontre avec les Swalach disent que ceux-ci savent contrôler la température et faire jouer les cieux à leur avantage.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:43, édité 8 fois
Majestueuses, ces créatures sont souvent prises pour des êtres célestiaux. Ce sont en fait de grands félins multicolores qui sont cependant bien plus grands que les lions ou les tigres que l'on retrouve dans la savane, bien que moins agiles aussi. Ils sont pourvus de grandes ailes leur permettant de se déplacer dans les airs et une force considérable pour porter leurs cavaliers et attaquer en vol.
Mode de vie
Ces créatures ne vivent plus dans la nature depuis fort longtemps. Elles vivent en captivité et elles sont élevées par une tribu de Dra'ani Verlaanti de la savane. Elles sont principalement carnivores ce sont principalement les femelles qui chassent. Il ne faut pas les déranger, puisque les chasseuses peuvent se montrer fort dangereuses, mais elles ont rarement à le faire comme les Therax Axacar sont nourris et dressés. Ces créatures sont habituées au combat, tant par elles-mêmes qu'avec leurs cavaliers. Il n'est donc par rare de les voir en barde, par exemple, ou chargeant à toute allure. Elles sont fort douces avec leurs maîtres, et, intelligente, elles savent le reconnaitre d'entre tous. Il arrive même qu'elles le choisissent elles-mêmes. Ce sont les montures privilégiées des Grands Guerriers, mais certains pourraient avoir l'idée sotte de les vendre, ce qui leur rapporterait beaucoup d'argent, certes, mais jamais autant que la valeur d'une monture loyale, forte, et qui sait ce que veut son maître.
L'apparence des Thmavas n'a absolument rien d'inspirant à qui lui jette un premier coup d'oeil. Ce sont de grandes créatures vaguement humanoïdes sans jambe, sans coeur et sans visage défini, rappelant un peu les Obscuriæ. Elles ont un coeur en feu qui parait au grand jour, et le feu semble se répandre dans leur forme. Leur corps au complet est fait d'ombre et semble couvert de piques et de cornes, et ils semblent translucides ou presque, sauf pour ce centre en feu. Il arrive d'en voir, qui sont entièrement de feu, mais c'est très rare (voir plus bas).
Mode de vie
Les créatures que sont les Thmavas n'inspirent certes pas confiance et sont souvent méprises pour des Obscuriæ, mais il n'en est rien. Ce sont des créatures à l'apparence terrible, mais qui, contrairement aux défunts Naveediels communs n'ont pu rejoindre la Mer de Brumes. Mortes durant leur sommeil, pour une raison ou une autre, ces personnes ont été enfermées trop longtemps dans le Monde des Songes, ce qui les a perverties et rendues dépendantes aux cauchemars. Il est bon signe d'en voir un car cela apaise toujours les rêves d'une victime en proie à de terribles cauchemars. Il est possible de s'adresser à elle en Letharather seulement, et de leur demander leurs services. Malgré leur apparence, ce sont de bonnes créatures dans l'âme qui ont seulement été au mauvais endroit au mauvais moment.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:48, édité 2 fois
Les Ugzmak sont des démons qui sont peu fréquents, très gros et très imposants. Leurs cornes qui rappellent plus celles des caribous que celles des autres animaux sont un autre signe distinctif. Leur corps est couvert de plaques osseuses en forme de pique qui sortent de leur peau. Leurs yeux sont généralement orange et brillants légèrement dans le noir, comme les flammes de l'Enfer. Leurs pieds sont en fait de larges sabots ressemblant à ceux de très gros buffles, mais ils semblent disproportionnés comparativement à leur si gros corps.
Mode de vie
On peut considérer ces créatures comme des légionnaires. Elles composent, avec les Okarlan, les troupes de bases des grandes armées infernales, mais ce sont des officiers gradés. Ils sont très grands, très forts et très appréciés par leur maître, on va jusqu'à dire que leur intelligence, bien que très pratique et adaptée au monde de la guerre, est un atout considérable dans leur position. Généralement, on devient un Ugzmak à partir d'un rang inférieur, il n'y a pas vraiment de naissance, mais il est possible qu'un maître prenne une âme pour créer directement un Légionnaire.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:51, édité 2 fois
L'ÉruditAdmin
Date d'inscription : 10/06/2013 Messages : 388
Sujet: Re: Bestiaire Dim 21 Juil - 17:55
Vorca
Grotesque horreur des chaleurs incontrôlables
Image copyright de Perzo
Statistiques
Physique
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Agilité
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Mental
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Pouvoir
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Magie
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Fiche
Fréquence
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Puissance
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Agressivité
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Habitat
Villes surpeuplées
Taille
1,5 m à 2m
Poids
Inconnu
Description physique
Ces créatures ne ressemblent pas à quelque chose de vivant. Il s'agit en fait de corps gluants, ayant une forme relativement humanoïde, pourtant toutes leurs chaires et leurs os semblent en train de fondre, aux prises avec cette glue dégoûtante. La glue ressemble à une matière visqueuse de la couleur du sang, mais portant aussi les tons de verts associés à la pollution. Le haut de leur corps est relativement humanoïde, si ce n'est que pour cette glue déformant chacun des traits caractéristiques des marcheurs de terre, cependant, le bas de leur corps est une masse visqueuse ressemblant plus à une flaque desquelles sortent leurs membres, d'abord des jambes sans forme aucune, faisant partie de cette masse relativement informe et les bras qui parfois rejoignent le sol, ils marchent toujours juchés vers l'avant, penché, mais ils peuvent sortir des mains meurtrières de celle-ci. Ils se déplacent très rarement voire pas du tout.
Mode de vie
Le corps grotesque de ces êtres n'est en fait que l'incarnation immédiate de la pollution, du sang et de la chaleur. Ils naissent donc dans les endroits chauds et humides, parfois pollués, mais pas toujours, et ils se nourrissent de tout, surtout de déchets. Ces éboueurs dégagent une odeur horrible, et leur vue n'est pas très belle à proprement parler, ils sont donc chassés presque immédiatement. Les Vorca ne sont pas très dangereux, ils sont stupides et régis surtout par un estomac sans fin qui leur permet de se nourrir ad vitam eternam, si le coeur leur en dit.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:53, édité 2 fois
Cette créature existe en deux formats, pourtant il s’agit bien de la même espèce. Les plus petits, les Wilkan sont des créatures de la taille de loups arctiques, alors que leurs cousins sont bien plus grands. La grande différence avec les loups ordinaires est que leur pelage semble fait de neige. Il glisse entre les doigts et dans le vent, mais le corps même de l’animal est glacial au touché, dur comme la plus dure des glaces, froid comme le plus froid des hivers. On voit entre les brins de neiges passant de longs filaments bleutés qui composent la structure même de ces créatures très nobles et très agréables. Ils sont très difficiles à tuer, car il faut complètement défaire leur noyau central composé de la plus pure des glaces autour de laquelle se massent d’autres glaces et de la neige. Les Amraq’n sont semblables, mais sont assez grandes pour servir de monture aux Laikens.
Mode de vie
Personne ne connait grand-chose sur les Wilkan dans leur état naturel, mais on assume que, comme les runes, ils sont une condensation née en présence d’un élément très fort. Leur conscience serait donc développée après leur corps. Ce sont des créatures très peu agressives qui semblent être toutes faites pour vivre en captivité. Ce sont des montures et des gardes de grande valeur pour les Laikens, car elles ne dorment que quelques heures et ne mangent pas.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 14:58, édité 2 fois
L'apparence physique des Ytonanyi n'est pas sans rappeler celle des grands félins. Sa taille comparable à celle d'un lion, on associe souvent les deux créatures. À la ressemblance de la forme de la tête, du museau et des pattes s'ajoute une imposante crête chez les mâles. Les tons de leur peau écaillée varie entre le blanc et le vert impérial en passant par plusieurs nuances et variations de gris, de bleu et de vert. Il est dit qu'à la naissance, ces créatures sont grises et c'est seulement vers l'âge de deux ans que se développent leurs véritables couleurs. Outre ces teintes semblant somme toute naturelles, ce que les experts assument être des mâles (quoiqu'aucun spécimen n'ait pu être observé suffisamment en détail pour soutenir cette hypothèse), possèdent une crête imposante et colorée allant du jaune vif au rouge sombre. Cette couleur se retrouve aussi sur les membranes leur faisant office de nageoires, sur leurs pattes palmées, leur queue et sur les longues moustaches entourant leur visage félin.
Mode de vie
Ces créatures amphibiennes sont des plus rares dans l'état actuel du monde. Une tradition Asheti veut que l'esprit de chaque grand lac ait donné naissance à l'une de ces créatures majestueuses. Si elles sont réputées pour être belliqueuse, personne n'ayant été attaqué n'a survécu. Respectueux, les Asheti n'attaqueraient jamais un Ytonanyi, car ce sont pour eux des animaux sacrés. Leur intelligence redoutable et leurs pouvoirs sur leur environnement les rendent particulièrement dangereux, pourtant, ils font office de protecteur à des zones autrement précaires d'un monde recouvert par les océans. On dit qu'au cours des dernières années, ces gardiens ont été plus aperçu vers le nord du monde, lieu où se trouve encore de bonnes réserves d'eau douce. Certaines rumeurs veulent même que certains Vodaran Vodnì aient réussi à apprivoiser ces animaux sacrés.
Dernière édition par L'Érudit le Lun 24 Nov - 15:01, édité 4 fois
Les Zarguns sont des créatures de pure horreur. Ce sont de grands arbres qui ont un passé lugubre où qui sont mis en présence d’une grande source de mal, et au fil des années, ils deviennent tordus et vils, autant dans leur apparence que dans leur personnalité. Ce sont de grands prédateurs, qui contrairement aux arbres normaux, peuvent marcher bien qu’à un rythme très lent, ce qui leur permet néanmoins de chasser en utilisant leurs racines. Ils ont des mains, ou disons des branches qui leur font office de main et leur tronc se fend en deux pour laisser paraitre l’ombre d’une énorme bouche marquée de longues dents de bois. De plus, deux yeux ornent ce tronc tordu et malsain. Les Zarguns suivent le cycle des saisons bien que certains conservent une allure morte au travers du temps. Ils n'est pas rare de leur trouver des caractéristiques horribles telles des bouts de cadavres pendouillant entre les branches, ou encore des filaments de sang suivant l’écorcent de tout son long, par exemple.
Mode de vie
Les Zarguns ne sont pas des créatures naturelles du tout, en fait, elles sont créées au contact de tant d’horreurs que la nature et les esprits n’en peuvent plus. Ce sont des arbres qui peuvent venir de n’importe où qui chasseront toute chose dans leur territoire, humain et animal, mêmes les plantes dans le pire des cas, afin de créer sur leur passage un sillage de destruction. Ce sont des créatures solitaires qui ne peuvent communiquer ou comprendre les humains ou même les autres de leur race.